Boulevard

Joggeurs, marcheurs, pêcheurs.

Se côtoient sur le sable.

Se croisent , se saluent.

Bien que les centres d’intérêt soient divers, chacun trouve sa place sur ce qui est comme une grande avenue piétonne naturelle faite d’un mélange de  silice et d’eau salée où la Méditerranée scintille le matin peu après le lever du soleil; des sportifs courent en groupe tout près des vagues en effectuant des allers et retours sous les cannes à pêche plantées là, face à la mer et qui tendent leurs fils pour appâter les poissons, quelques adultes d’âge moyen randonnent gentiment, des couples flânent, peu d’enfants jouent.

 

Tiens, celui-ci a capturé une belle dorade blanche tandis que celui-là, prudemment vêtu d’une combinaison étanche, brave la houle, faible il est vrai, et avance au large à la recherche d’une belle prise. Ils ont posé leurs équipements, glacières, fauteuils de toile, casse-croûtes, et se sont installés pour la matinée. Les messieurs échangent des astuces pour pratiquer une pêche plus efficace tandis que ces dames promènent les chiens.

 

Quelques septuagénaires marchent allègrement le long du rivage sur un sable humidifié la veille par des averses tombées drues quoique brèves, qui l’ont durci et compacté, ce qui stimule les pas et donne de l’allant.

 

Le vent est tombé, il fait bon se balader sans penser à rien. L’air printanier de  ce premier mai rafraîchit les idées et vide l’esprit.

Une sensation de liberté flotte sur la plage.

 photosfa#______

One Response to Boulevard

  1. Mi♭ says:

    C’est le transport dans tous ses états, dans toutes ses dimensions, dans toutes ses couleurs et clameurs et donc splendeurs !
    Ah ! ce sable qui glisse sous les pieds nus, qui coule entre les doigts des mains, qui réchauffe les corps allongés des adeptes du far niente ou du prélassement, comme dit Fa #, et ces bleus qui, à contre jour, de vague en vague, avec ou sans nuages, marient terre et ciel à l’infini, au seul bruit du ressac qui s’évanouit sur la plage !
    Vvvvlang, scheuheuheuhe, vvvvlang,…. je monte et je descends, l’iode je t’offre comme présent, toi le visiteur ou le passant qui cherche le repos ou qui médite sur le fini infini, donc le jamais fini !!!

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